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vendredi 8 février 2008

faire du chiffre !

Cliquez le titre du message pour voir en entier la lettre ouverte d'un proviseur de Mayotte. Voici la fin de cette lettre pour les plus pressés:
"Chacun s’accorde à dire que la solution à l’immigration clandestine est dans l’amélioration des conditions de vie dans le pays d’origine, afin bien entendu que les gens ne soient pas contraints à fuir la misère et à chercher à Mayotte un sort meilleur. Le consensus se fait alors sur la nécessité de développer la « coopération régionale ».
Les actions dans ce domaine sont encore modestes et se heurtent de plus à quelques obstacles. On peut citer évidemment « le mode de gestion » de certains responsables sur place, mais – pour ce qui concerne la formation – quelle efficacité peut-on attendre, par exemple, d’une action de formation pédagogique menée par nos professeurs français en direction d’enseignants anjouanais alors que ces derniers n’ont pas touché leur traitement depuis plusieurs mois ?
En tout cas, les élèves en situation irrégulière accèdent, à Mayotte, à des formations de qualité et à de vrais diplômes. Tout ceci n’a rien à voir avec le délabrement du système éducatif des Comores.
Au-delà de la mission incontournable de l’Ecole qui se doit d’accueillir tous les élèves sans distinction et d’offrir ainsi à tous l’opportunité d’un destin individuel réussi, la formation des élèves « en situation irrégulière » est la meilleure forme de coopération régionale.
Si l’on se place en effet dans l’optique d’un retour ultérieur dans le pays d’origine, on donne ainsi à ce pays la chance de bénéficier de personnes qualifiées, ce
qui est l’un des incontournables du développement économique.
On fournit également des citoyens qui ont pratiqué, à travers l’Ecole de la République, des valeurs de tolérance et de démocratie.
Tout ceci ne peut être que porteur de progrès.

Mais, aujourd’hui, on ne peut tolérer la situation faite, à Mayotte, en France, à des élèves de l’Ecole de la République.
Ce texte est fait pour circuler le plus largement possible et contribuer ainsi à faire cesser ces pratiques indignes de notre pays.
En France métropolitaine, on doit être informé de ces drames humains, de ces atteintes au droit et à la dignité humaine.
Les élèves, ici, doivent pouvoir compter sur les démocrates, les responsables politiques attachés aux valeurs de la République et de l’Ecole, aux leaders syndicaux, aux journalistes dont le métier est au cœur de l’exercice des libertés."


Et puis, sans rapports ou presque, la sentence du jour : « Les sots devraient avoir pour les gens d'esprit une méfiance égale au mépris que ceux-ci ont pour eux. » (dixit Rivarol ipse)
Beurk ! voilà ce que c'est d'écouter les sirènes médiatiques et mercantiles appeler à l'anarchie, suivez mon regard !

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