Voici au violon tzigane quelques notes de la sarabande de Karl Bohm's :
La sarabande, mélodie « sérieuse et grave », a « le pouvoir d’élever l’esprit dans une sphère particulière, de le frapper d’admiration et de l’inciter à l’admiration » (R. Steglich, préface des Suites françaises de J.S. Bach, Henle Verlag, 1972).
Le nom de cette danse d'origine espagnole, zarabanda, mêlerait le persan sarband "bandeau noué autour de la tête" (sar « tête », band « lien »), le persan dastband « danse au cours de laquelle on joint les mains » (dast « main »),l'espagnol zaranda « crible, van », en référence au mouvement rythmique de cet ustensile...et "La bohémienne dansait. Elle faisait tourner son tambourin à la pointe de son doigt, et le jetait en l'air en dansant des sarabandes." (HUGO, Notre-Dame de Paris).
Baila que te baila el enanito
Con careta y sin careta
Divirtiendo los embaucados
y queriendo cegar los aun no enrolados
De sus ojos bizcos
Y sus patas cortas
La zarabanda
Nos baila
Rápido, lento
Un , dos , tres.
Me escapo y no le doy
Cuerda al enano calabazas.
La comedia en el teatro
Señor calabacillas.
(auteur inconnu)
Danser la sarabande, pourquoi pas, mais au-dessus du pavé, mieux valait l'éviter !
1 commentaire:
Merci pour ces belles choses.
Marcel Peltier;
http://fragments-oulipiens.skynetblogs.be/
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